Femme, mémoire du monde.
Mémoire de l’art.
Jamais dans l’histoire de l’humanité l’image du corps de la femme n’avait autant occupé notre espace visuel et médiatique, jusqu’à se retrouver au cœur d’un conflit, politique et religieux, qui déchire notre époque.
Pourtant, l’art contemporain, dans sa quête de l’insignifiant, semble avoir oublié combien, modelée, sculptée, dessinée, peinte, à travers les millénaires et les continents, la représentation de sa beauté a sublimé notre sexualité et structuré nos cultures.
Renée Martine Crappier renoue avec cette transcendance par ce retour aux sources de la création. Par la simplicité et la force de son trait, par la richesse et la fragilité de son talent, elle réconcilie, sans provocation inutile, pudeur et sensualité. Montrant bien que si son corps n’est pas l’origine du monde, la femme est bien celle de l’humanité. Femme, espoir du monde. Espoir de l’art.
PC
Femme, mémoire du monde.
Mémoire de l’art.
Jamais dans l’histoire de l’humanité l’image du corps de la femme n’avait autant occupé notre espace visuel et médiatique, jusqu’à se retrouver au cœur d’un conflit, politique et religieux, qui déchire notre époque.
Pourtant, l’art contemporain, dans sa quête de l’insignifiant, semble avoir oublié combien, modelée, sculptée, dessinée, peinte, à travers les millénaires et les continents, la représentation de sa beauté a sublimé notre sexualité et structuré nos cultures.
Renée Martine Crappier renoue avec cette transcendance par ce retour aux sources de la création. Par la simplicité et la force de son trait, par la richesse et la fragilité de son talent, elle réconcilie, sans provocation inutile, pudeur et sensualité. Montrant bien que si son corps n’est pas l’origine du monde, la femme est bien celle de l’humanité.
Femme, espoir du monde. Espoir de l’art.
PC
Mémoire du monde
Femme
Ombre de la nuit
Mémoire du monde
RMC
Voici 20 ans que Renée Martine Crappier poursuit en préhistoire, loin des errances de l’art contemporain, un voyage qui lui a permis de renouer avec le sens profond de son travail. Chemin faisant elle a croisé les dames de ces temps anciens et leur a redonné vie en prolongeant de son trait celui de leurs auteurs.
D’abri sous roche en grotte, de musée en livre, elle s’est longtemps interrogée sur leur histoire, presque toujours racontée par des hommes qui en ont fait des déesses-mères ou des Vénus, faites par d’autres hommes. Pourquoi ne seraient-ce pas des figures totémiques ou chamaniques tant certaines sont empreintes de force vitale ? Pourquoi ne serait-ce pas des femmes qui les auraient sculptées, gravées, pour raconter leur vie de femme, dans un monde où elles n’avaient aucune raison d’être assujetties aux hommes ?
Un monde dont, quelle que soit la place qu’elles y ont tenue, ces figures féminines sont la mémoire profonde.
PC
Peinture poème.
Les peintures poèmes sont des livres d’artiste en exemplaire unique, conçus pour composer un tableau mais dont les divers éléments sont présentés sous forme d’un livret. Celui ci comporte 5 calligraphies et 15 peintures à la gouache ou à l’encre de chine format A5.
Dimension du panneau 75×105 cm
L’abri de Laussel
Le site de Laussel est un abri sous roche situé sur la commune de Marquay, à deux pas des Eyzies-de-Tayac, cœur de notre préhistoire. Fouillé en 1911 et 1912 il a livré notamment cinq blocs de pierre ornés vieux de 25000 ans dont le plus célèbre est celui de la Vénus à la corne , auquel s’ajoutent Le Chasseur, la Vénus à la tête quadrillée, la Vénus de la carte à jouer et la Vénus de Berlin censément disparue en 1945, mais qui se trouve vraisemblablement en Russie.
RMC les a réinterprétées et renommées à sa façon. Voici ce qu’elle nous en dit.
L’abri de Laussel
Évidemment je ne sais rien, personne ne sait rien de cet endroit détruit à coups de pioche. Comment pour moi approcher ce passé sinon en dessinant ces femmes sortant des pierres comme des symboles de vie, rassemblement de femmes énigmatiques, statiques, faites de symboles qui leur appartenaient, rituels de passages toujours recommencés d’une vie au féminin, fille, femme, mère, ancêtre tutélaire.
L’abri de Laussel
Le site de Laussel est un abri sous roche situé sur la commune de Marquay, à deux pas des Eyzies-de-Tayac, cœur de notre préhistoire. Fouillé en 1911 et 1912 il a livré notamment cinq blocs de pierre ornés vieux de 25000 ans dont le plus célèbre est celui de la Vénus à la corne , auquel s’ajoutent Le Chasseur, la Vénus à la tête quadrillée, la Vénus de la carte à jouer et la Vénus de Berlin censément disparue en 1945, mais qui se trouve vraisemblablement en Russie.
RMC les a réinterprétées et renommées à sa façon. Voici ce qu’elle nous en dit.
L’abri de Laussel
Évidemment je ne sais rien, personne ne sait rien de cet endroit détruit à coups de pioche. Comment pour moi approcher ce passé sinon en dessinant ces femmes sortant des pierres comme des symboles de vie, rassemblement de femmes énigmatiques, statiques, faites de symboles qui leur appartenaient, rituels de passages toujours recommencés d’une vie au féminin, fille, femme, mère, ancêtre tutélaire.
Bird Lady.
Égypte ancienne. Site d’El Ma’Maria. Période prédynastique. 5500 BP.
Bien plus près de nous, cette ancêtre des danseuses de Nuba, objet emblématique du musée de Brooklyn.
Voici ce qu’en dit RMC:
Petite femme à tête d’oiseau, de terre cuite rouge, dessinée, au milieu de plusieurs autres, en parcourant le livre de Claudine Cohen , « La femme des origines », ce texte qui me faisait espérer un monde ancien mené par des femmes en paix. Rencontrée ensuite un jour d’hiver et de neige dans le musée de Brooklyn, émouvante sculpture enfermée dans une boite de verre. Dessinée à nouveau à mon retour en France, dans mon atelier, libérée par mes mains pour danser sur du papier.
Plusieurs livres d’artiste en exemplaire unique sont nés de cette rencontre. Ils ont été acquis par la bibliothèque du musée en 2009.
Bird Lady.
Égypte.ancienne. Site d’El Ma’Maria. Période prédynastique. 5500 BP.
Bien plus près de nous, cette ancêtre des danseuses de Nuba, objet emblématique du musée de Brooklyn.
Voici ce qu’en dit RMC:
Petite femme à tête d’oiseau, de terre cuite rouge, dessinée, au milieu de plusieurs autres, en parcourant le livre de Claudine Cohen , « La femme des origines », ce texte qui me faisait espérer un monde ancien mené par des femmes en paix. Rencontrée ensuite un jour d’hiver et de neige dans le musée de Brooklyn, émouvante sculpture enfermée dans une boite de verre. Dessinée à nouveau à mon retour en France, dans mon atelier, libérée par mes mains pour danser sur du papier.
Plusieurs livres d’artiste en exemplaire unique sont nés de cette rencontre. Ils ont été acquis par la bibliothèque du musée en 2009.
PC
