Minimaliste, tendance rêveuse…
Comment mieux définir Renée Martine Crappier que par cette apparente contradiction qui rend compte de 4 décennies d’évolution vers une ligne toujours plus épurée, mais tout autant empreinte de rêve et de sensibilité. C’est ainsi que Le fil des arbres, titre totem de cette exposition à la Galerie NOCOGO, qui évoque le dessin au trait caractéristique de son œuvre, est aussi le fil d’Ariane qui l’a guidée d’une peinture figurative sur modèle vivant à ce travail d’abstraction dont les images sont tirées de la pierre. Car ces arbres, ces oiseaux, ces personnages fantastiques qu’elle nous montre, dessinés à l’encre de chine, parfois rehaussés de la couleur de ses crayons, sont tous nés des reliefs et des méandres de pierres, simples cailloux qu’elle déchiffre patiemment et qui deviennent le catalyseur des rêves qu’elle nous fait partager.
Minimalist, dreamy trend…
How better to define Renée Martine Crappier than by this apparent contradiction which reflects 4 decades of evolution towards an ever more refined line, but just as imbued with dream and sensitivity. This is how Le fil des arbres, the totem title of this exhibition at the NOCOGO Gallery, which evokes the characteristic line drawing of her work, is also the Ariadne’s thread that guided her from a figurative painting on a Modèle vivant in this work of abstraction whose images are taken from stone. Because these trees, these birds, these fantastic characters that she shows us, drawn in Indian ink, sometimes enhanced with the color of her pencils, are all born from the reliefs and meanders of stones, simple pebbles that she deciphers patiently and who become the catalyst for the dreams she shares with us.